TROUVER SA VOIE DANS UN SECTEUR ATTRACTIF
Le secteur aéronautique continue d’être un domaine où le recrutement reste très élevé. Ce besoin concerne les métiers de la production, de la conception mais également les métiers de l’exploitation du CAP au BAC +8. C’est dans ce contexte qu’il est nécessaire de démontrer l’attractivité de ce secteur en le démystifiant et en gommant les stéréotypes.
Ecoles et organismes de formation professionnelle… ce sont plus de 80 exposants qui présenteront les principales filières d’accès : les métiers du pilotage, de l’aéroport, de l’industrie et de la construction aéronautique et spatiale, de la défense… Un certain nombre d’entreprises du secteur seront également présents pour exposer leurs besoins en recrutement.
A qui s’adresse le salon ?
Collégiens et lycéens, étudiants, jeunes diplômés mais également professionnels expérimentés ou débutants à la recherche d’un complément de formation ou d’un maintien de compétence ou d’une opportunité de carrière.
A quoi s’attendre du salon ?
- S’entretenir avec des organismes de formation, des recruteurs mais aussi des professionnels.
- Assister à des conférences aux thématiques telles que les métiers du pilotage (avion et hélicoptère civils / militaires), les métiers des essais, le télépilotage de drone civil, les métiers du contrôle aérien, le travail des membres d’équipage de cabine (hôtesse et steward), les métiers du transport aérien et de l’assistance aéroportuaire, les parcours et formations dans la construction et maintenance aéronautique, les métiers de la maintenance, l’anglais aéronautique, ainsi que les métiers de la défense, qu’ils concernent l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), l’armée de l’Air et de l’Espace, ou l’aéronautique navale.
- Une table ronde sera également organisée pour aborder la féminisation des métiers de l’aérien.
Le contexte
Depuis deux saisons, le trafic aérien est reparti au plan national et international, excepté pour certains territoires comme la Chine. Selon les destinations, le transport aérien est presque revenu à son niveau d’avant la pandémie. Ainsi, en août dernier, le trafic de passagers de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle était revenu à hauteur de 87,3 % du trafic prépandémie de 2019, alors que l’aéroport de Paris-Orly avait dépassé son niveau d’avant-crise à 110,8 %.
L’Association du transport aérien international (IATA) avait annoncé pour le même mois une nouvelle hausse du trafic passager : + 28,4 % par rapport à août 2022. À l’échelle mondiale, celui-ci atteint maintenant 95,7 % du niveau prépandémique. Le trafic international a augmenté de 50 % par rapport à la même période de l’an passé. En dépit de certaines voix discordantes, les passagers sont donc revenus dans les avions.
Cette dynamique profite à la construction puisqu’Airbus prévoit d’augmenter ses cadences de production pour les porter à 720 appareils par an. Les compagnies aériennes sont par ailleurs engagées dans une logique de décarbonation de l’aérien dont l’un des leviers est la commande d’avions de dernière génération.
Air France a par exemple révélé une commande de cinquante A350 en septembre, easyJet parle également d’une commande de 157 appareils. Les constructeurs sont donc sous pression, mais également l’ensemble des réseaux de sous-traitance, au service du secteur civil et militaire.
Le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) rapporte qu’en 2022, la profession avait recruté 18 000 personnes, l’objectif pour 2023 étant de 25 000. Pour un grand équipementier comme Safran, 17 000 personnes ont été recrutées dans le monde, dont 5 000 en France, essentiellement des ingénieurs et cadres.
Enfin, Air France a ouvert depuis deux ans sa filière Cadets. Son objectif est de recruter 80 pilotes par an pour cette seule voie. L’embauche passe également par la filière pro, celles des pilotes professionnels venant d’autres compagnies et des élèves sortis de l’École nationale de l’aviation civile (ENAC).
La décarbonation
C’est un fait méconnu du grand public, mais le transport aérien est le seul secteur à s’être engagé dans la réduction de ses émissions. C’est l’objet de la feuille de route présentée il y a un an par les principaux organismes du secteur aérien ; l’objectif, c’est la neutralité en 2050.
L’aviation générale et d’affaires est également un secteur qui a besoin de personnels. Une récente étude montre le poids économique de cette « petite » aviation. Elle révèle également l’expérimentation par ce secteur de solutions pour une aviation moins émettrice de gaz à effet de serre.