Le moteur Viking 5 a équipé le lanceur européen Ariane dans sa version 1 à 4, de 1979 à 2003. Possédant la même architecture que le Viking 4, ce dernier diffère par la longueur de son divergent, ce qui lui permet d’augmenter la détente du moteur afin de compenser l’air raréfié des hautes altitudes.
Moteur Viking 5
Début des études : 1966
Poussée au sol 680 kN
Ergols UH25* + N2O4
Vitesse de rotation de la turbopompe 10 000 tr/mn, puissance 2,5 MW
Inv. : 999.47.2
En raison du montage de l’exposition Flight, le hall de l’Entre-deux-guerres sera fermé aux visiteurs jusqu’au 17 décembre inclus.
Le Hall Concorde sera exceptionnellement fermé le mercredi 4 décembre.
Les travaux réalisés sur le réseau de chaleur de Dugny et du Bourget se dérouleront du 30 septembre au 20 décembre sur la zone du musée. Les accès routiers sont temporairement modifiés et le nombre de places de stationnement réduit sur le parking du musée. En savoir plus.
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Le moteur Viking a été conçu au Laboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques (L.R.B.A.) à Vernon, en Normandie, par Heinz Bringer, ancien savant du centre de recherche allemand de Peenemünde à l’origine du missile stratégique V2. C’est sous sa direction que sont entreprises en 1966 les recherches pour mettre au point un nouveau moteur équipé d’une turbopompe dont le rôle est d’injecter les ergols à haute pression dans la chambre de combustion.
Initialement destiné à propulser le premier étage du lanceur européen Europa, le moteur Viking est finalement utilisé pour le programme Ariane, la fusée Europa ayant été abandonnée à la suite de nombreux échecs.
Le premier tir d’Ariane 1 a lieu en 1979. Le lanceur est équipé de quatre moteurs Viking 5 qui composent la baie de propulsion du premier étage Drakkar. Un Viking 4 équipe le deuxième étage et un moteur HM-7 propulse le troisième étage.
Réputé pour sa fiabilité, il est toujours produit en Inde sous le nom de Vikas et équipe la fusée GSLV MkII.