Juan de La Cierva construisit dès l’âge de seize ans son premier avion. A la suite de l’accident d’un trimoteur destiné à l’Aviation Espagnole, il consacra son existence à la mise au point d’un appareil à voilure tournante incapable de se mettre en perte de vitesse. Il le baptisa autogire, car le rotor tournait en autorotation comme une hélice exposée à un courant d’air perpendiculaire.
La Cierva C.8L-II
Le La Cierva C.8L-II est équipé d'un moteur Armstrong Siddeley Lynx IV de 180 ch.
Diamètre du rotor : 12,09 m
- Longueur : 11 m
- Hauteur : 4.25 m
- Masse en charge : 1129 kg
- Vitesse maximale : 170 km/h
- Plafond pratique : 1200 m
- Distance franchissable : 380 km
Fermeture exceptionnelle du musée le 25 décembre et le 1er janvier.
Merci de votre compréhension.
C.4, C.6, C.8
Trois ans d’études et les essais infructueux de trois machines furent nécessaires avant que le premier autogire, baptisé C.4, ne volât le 17 janvier 1923, grâce au montage de pales articulées sur le moyeu.
Avec le C.6, La Cierva part d’une cellule d’Avro 504K extrêmement fiable qu’on retrouva dans sa version améliorée 504N sur le C.8-II.
Immatriculé G-EBYY
Commandé par l’Air Ministery de Grande Bretagne, le modèle C.8 effectua son premier vol en juillet 1926, mais il fallut attendre mai 1928 pour que le C.8L-II prit son envol.
Immatriculé G-EBYY, il participa à la King’s Cup le 20 juillet puis accomplit un tour du Royaume de 4850 km.
La traversée de la Manche
Bien décidé à marquer les esprits, Juan La Cierva invite Henri Bouché, journaliste fameux, à l’accompagner pour une traversée de la Manche et rejoindre Londres (Croydon) à Paris (Le Bourget).
Le 18 septembre 1928, l’exploit était réalisé sans incident, avec des étapes à Saint- Ingelvert et Abbeville. Il s’agissait du premier vol international d’une machine à voilure tournante qui valut de nombreux Prix à son auteur.
Retrait et exposition au musée
Après un accident sans gravité lors d’une démonstration au Bourget, l’appareil effectua de nombreux vols en Belgique puis en Allemagne et aux Pays-Bas.
Vendu ensuite à la Société Weymann-Lepère qui souhaita en acquérir la licence de construction, il participa aux Meeting d’Orly et de Vincennes en 1929, avant d’être remisé.
Retrait et exposition au musée
Après un accident sans gravité lors d’une démonstration au Bourget, l’appareil effectua de nombreux vols en Belgique puis en Allemagne et aux Pays-Bas.
Vendu ensuite à la Société Weymann-Lepère qui souhaita en acquérir la licence de construction, il participa aux Meeting d’Orly et de Vincennes en 1929, avant d’être remisé.
Exhibé en 1950 à Bruxelles, il rejoignit ensuite le musée pour devenir une pièce maîtresse de ses collections.