Enregistreur miniature SFIM type A 27 X

Fermeture exceptionnelle du musée le 25 décembre et le 1er janvier.

Merci de votre compréhension.

Objet du mois

Dans les années 1930, les pilotes d’essais doivent encore prendre des notes à partir de leurs observations tout en pilotant leur appareil. François Hussenot, qui intègre en 1935 le Centre d’Essais du Matériel Aérien (CEMA) de Villacoublay puis le Centre d’Essais en Vol (CEV) de Marignane, invente alors un appareil destiné à enregistrer automatiquement les données de vol. Le pilote d’essai est ainsi libéré de tâches fastidieuses et les données recueillies gagnent en précision.

Dès son arrivée au CEMA en 1935, François Hussenot collabore avec les ateliers de Charles Beaudouin pour concevoir l’enregistreur-multiple HB (Hussenot-Beaudouin) capable d’enregistrer avec précisions les données d’une douzaine d’instruments. Le premier appareil est opérationnel en 1940. Malheureusement, la guerre oblige Hussenot à poursuivre ses recherches et la production de ces enregistreurs de manière confidentielle à Marignane.

Au lendemain du conflit, alors affecté au CEV transféré à Brétigny-sur-Orge, il fonde la Société Française d’Instruments de Mesure (SFIM) pour produire les appareils. Bien vite, il améliore le système et développe des enregistreurs miniatures, dont les séries A20 à A27. D’abords réservés au domaine militaire, les enregistreurs sont rapidement appliqués aux avions civils pour recueillir des données intéressant à la fois les constructeurs, les compagnies aériennes et les services de la navigation aérienne.

Les « hussenographes », comme on appelle alors ces instruments, fonctionnent ainsi : l’enregistreur reçoit les informations des instruments raccordés sous forme d’un signal électrique. Des oscillographes transforment ce flux électrique en faisceaux lumineux oscillants réfléchis sur des miroirs et « projetés » à travers une fine fente derrière laquelle défile une pellicule photographique. Ce film, se couvre alors de courbes durant le vol et est ensuite analysé en laboratoire pour traduire les données recueillies.

Le compartiment coupé de la lumière qui abrite la pellicule photosensible était appelé boîte noire et a donné son nom aux enregistreurs de vols. Ce nom est par la suite resté malgré le passage à un enregistrement magnétique.

Texte : Alexandre Gallo
Photographies : Vincent Pandellé

Exposé dans le même hall :

Vol de l’Eole d’Ader

Gravure – Expérience de Degen au Champ de Mars

Disque vinyle enregistrement des voix de Costes et Le Brix

Avion Rutan VariEze F-PYJO

Photographie de Jacques André

Maquette du Nieuport-Delage Sesquiplan

Assiette décorative

Le dirigeable Zodiac V11 et hangars Freysinnet

Affiche Deutsche Zeppelin Reederei

Photographie anonyme de Joséphine Baker

Hydravion-jouet lieutenant de Vaisseau Paris

Hansa Jet HFB 320

Maquette de la navette Hermès à l’échelle 1

Cartes en relief pour l’établissement de prédictions radar de Mirage IIIE

Hector Trotin Dirigeable Santos-Dumont n°6

Maquette d’hydravion Sunderland

Jouet téléguidé Moon Explorer M-27

Estampe – La Punition du cerf-volant

Baroudeur SE. 5003 n°3 (F-ZWTV)

Le Chemin des étoiles, de Constantin Tsiolkovski

Jouet Space Scout S-17

Pigeon voyageur du Siège de Paris

Jouet Capsule 6

Casque de vol stratosphérique EFA type 23

Maquette de soufflerie de 2006 du SpacePlane

Maquette à l’échelle 1/4ème du satellite Hélios I

Nacelle de ballon stratosphérique

Pendule : gonflement du ballon de Charles et Robert

Récepteur de radiotélégraphie embarqué type n°4

Hydro-aéroplane Fabre

Assiette : Paris assiégé

Planeur Chanute type biplan à empennage cruciforme

Pendule ballon de Charles et Robert, dit « charlière »

Calculateur de route du dirigeable Adjudant-Vincenot

Caudron C.277 Luciole