Considéré comme le meilleur chasseur engagé par les Français dans la Seconde Guerre Mondiale, le Dewoitine D.520 effectua son premier vol le 2 octobre 1938. Un an plus tard sortaient les premiers avions de série.
Dewoitine D 520
Le Dewoitine D.520 est équipé d'un moteur Hispano-Suiza 12 Y 45 fournissant 920 ch.
- Envergure : 10.20 m
- Longueur : 8.76 m
- Hauteur : 3.39 m
- Surface alaire : 15.97 m²
- Masse en charge : 2276 kg
- Vitesse maximale : 540 km/h
- Plafond pratique : 11200 m
- Distance franchissable : 890 km
- Armement : 1 canon HS-404 de 20 et 4 mitrailleuses MAC 34 M 39
En raison du montage de l’exposition Flight, le hall de l’Entre-deux-guerres sera fermé aux visiteurs jusqu’au 17 décembre inclus.
Le Hall Concorde sera exceptionnellement fermé le mercredi 4 décembre.
Les travaux réalisés sur le réseau de chaleur de Dugny et du Bourget se dérouleront du 30 septembre au 20 décembre sur la zone du musée. Les accès routiers sont temporairement modifiés et le nombre de places de stationnement réduit sur le parking du musée. En savoir plus.
Merci de votre compréhension.
Trop tard…
Affecté par des difficultés de refroidissement de moteur, l’appareil n’arriva en unité qu’en février 1940. Cinq groupes de chasse en furent équipés.
Durant la bataille de France, les Dewoitine D.520 totalisèrent un score favorable de deux victoires au prix d’un avion perdu, mais vu leur faible nombre ils ne purent infléchir le cours des combats.
A l’Armistice, la plupart avaient gagné l’Afrique du Nord.
Au service de l’ennemi
La production du D.520 continua. Aux 403 construits jusqu’à la défaite s’ajoutèrent ensuite 349 exemplaires réalisés pour l’Etat Français et 139 pour les forces de l’Axe. Les Allemands l’employèrent pour le perfectionnement de ses futurs pilotes de chasse, les Italiens et les Bulgares dans son rôle de combattant.
Ultimes combats
Le D.520 participa aux combats fratricides de Syrie puis d’Afrique du Nord. Après le succès des Alliés en AFN, les D.520 finirent comme avions d’entraînement, tandis qu’en Métropole certains participèrent à la Libération, du bon côté cette fois. Le dernier D.520 de l’Armée de l’Air réalisa son ultime vol le 30 septembre 1953.
L’exemplaire du musée
Le musée de l’Air et de l’Espace présente l’appareil n°862 qui en 1944 avait fait partie du Groupe de Chasse FFI Doret. Ramené de la base de Luxeuil, il a été peint aux couleurs du GC III/6 comme l’avion personnel de l’Adjt Le Gloan qui avait obtenu sept victoires face aux Italiens plus sept autres face aux Anglais à bord d’un D.520.
Les As de la Bataille de France |
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S/Lt Madon |
GC I/3 |
7 victoires |
3 probables |
Adj Le Gloan |
GC III/6 |
7 victoires |
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Cne Clausse |
GC II/3 |
5 victoires |
4 probables |
Les victoires des D 520 durant la Bataille de France |
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Février 1940 |
GC I/3 |
50 victoires |
18 probables |
18 perdus au combat |
Avril 1940 |
GC II/3 |
31 victoires |
15 probables |
22 perdus au combat |
Avril 1940 |
GC II/7 |
12 victoires |
4 probables |
7 perdus au combat |
Avril 1940 |
GC III/3 |
8 victoires |
2 probables |
5 perdus au combat |
Juin 1940 |
GC III/6 |
7 victoires |
O perdus au combat |