Dassault Super Etendard Modernisé SEM 64
Le Super Etendard est équipé d'un turboréacteur SNECMA Atar 8 k-50 donnant de 5000 kg de poussée
Avion d'attaque
1er vol, le 29 octobre 1974
Envergure voilure repliée : 7, 80 m
- Envergure : 9.60 m
- Longueur : 14.31 m
- Hauteur : 3.85 m
- Surface alaire : 28.50 m²
- Masse en charge : 11900 kg
- Vitesse maximale : 1420 km/h
- Plafond pratique : 13700 m
- Distance franchissable : 2000 km
- Armement : 2 canons DEFA de 30 mm; 2 missiles air-air Matra 550; 4 bombes à guidage laser E-Paveway ; 1 missile air-mer AM 39 Exocet ; 1 missile de croisière ASMP ; 1 bombe atomique AN 52
En raison du montage de l’exposition Flight, le hall de l’Entre-deux-guerres sera fermé aux visiteurs jusqu’au 17 décembre inclus.
Le Hall Concorde sera exceptionnellement fermé le mercredi 4 décembre.
Les travaux réalisés sur le réseau de chaleur de Dugny et du Bourget se dérouleront du 30 septembre au 20 décembre sur la zone du musée. Les accès routiers sont temporairement modifiés et le nombre de places de stationnement réduit sur le parking du musée. En savoir plus.
Merci de votre compréhension.
Contexte historique
Le choix d’un successeur à l’Etendard ne fut pas une tâche facile pour la Marine nationale. Dès 1970 le SEPECAT Jaguar M volait et pendant trois ans effectua des essais, y compris depuis le Clemenceau.
Cependant, l’appareil était mal adapté aux dimensions restreintes des porte-avions français. Des avions d’attaque américains furent évalués et le McDonnell Douglas A-4M convenait parfaitement aux besoins. Malgré cela, le choix politique imposa un avion entièrement national, ce qui entraîna la sélection du Super Etendard.
Alors qu’on espérait seulement un changement de moteur et de quelques équipements, le Super Etendard ne conserva du 10 % de son prédécesseur. Les modifications touchèrent aussi la voilure, le fuselage, et le système d’arme autour du radar Agave fut complètement revu.
Production et mise en service
Le premier des trois prototypes reconstruits à partir de cellules d’Etendard effectua son vol initial le 29 octobre 1974. Le premier avion d’une série de 71 exemplaires vola le 24 novembre 1977. La Marine reçut le nouveau modèle le 28 juin 1978. En septembre, le Super Etendard entra en service à la 11 F puis à la 17 F. Les deux flottilles s’initièrent au lancement du missile AM 39 Exocet anti-navire et au largage de la bombe atomique tactique ; aucun tir nucléaire réel n’ayant cependant été opéré.
Exploitation
Le Super Etendard fut aussi commandé par l’Armada Argentina et les 14 exemplaires allaient s’illustrer durant la guerre des Malouines en coulant l’escorteur lance-missile HMS Sheffield, le 4 mai 1982, puis l’Atlantic Conveyor, le 25 mai. Cinq Super Etendard furent aussi « prêtés » à l’Irak.
Version « Modernisée » (Super Etendard Modernisé)
Dès 1990 le Super Etendard dût subir une première remise à niveau de ses équipements. Pour la cinquième et dernière opération de rattrapage 35 furent rebaptisés SEM 5. Ils reçurent une nacelle de désignation Laser Damoclès, un GPS à recalage automatique, un FLIR le tout permettant de diriger des bombes de manière très précise sur des cibles mobiles. Progressivement les SEM 5 laisseront la place aux Rafale F2.
Dernier vol du Super Etendard SEM N°64 Marine
Le Super Etendard n°64 de la Marine Nationale, portant le blason de Pau, est arrivé en vol le mercredi 2 juin 2010 à 11h, pour intégrer les collections du Musée. Il est venu directement de Landivisiau, piloté par le Capitaine de Corvette Stanislas Delatte, Commandant de la flottille 17F.
Interviews-témoignages : « ils ont piloté le Super Etendard »
A l’occasion du dernier vol du SEM N°64 Marine – mercredi 2 juin 2010 à 11h –, 3 pilotes de Super Etendard étaient présents sur le tarmac pour partager l’émotion de l’évènement. Ils nous livrent leur témoignage.
L’appareil portant le blason de Pau, a intégré les collections du Musée. Il est venu directement de Landivisiau, piloté par le Capitaine de Corvette Stanislas Delatte, Commandant de la flottille 17F.
Merci aux Capitaines de Corvette Stanislas « Stan » Delatte et Bruno Manaranche, et aux Lieutenants de Vaisseau Bernardet et Philippe Rassinier pour leurs contributions.