Fermeture exceptionnelle du musée le 25 décembre et le 1er janvier.
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L’aviation d’avant 1914 s’affirme comme un sport mécanique élégant et un spectacle propre à susciter l’enthousiasme populaire. Dès 1910, l’armée française achète des appareils, forme des aviateurs et les associe à ses exercices annuels. Loin de faire sienne la prédiction de Clément Ader selon laquelle « sera maître du monde qui sera maître de l’air », elle n’assigne toutefois encore à l’aviation qu’un rôle mineur.
Une décennie après les premiers aéroplanes, la Grande Guerre commence avec une aéronautique balbutiante. Mais au début de la bataille de Verdun, en février 1916, il devient évident que sans supériorité aérienne, on ne peut espérer un avantage significatif au sol. Dès lors, l’avion s’affirme comme une arme à part entière qui transforme profondément la guerre, modifiant les doctrines, l’organisation et la manière de mener les combats. Plus qu’une révolution militaire, la guerre aérienne constitue un phénomène fondateur dans l’histoire des conflits contemporains : les aéronefs bombardent les villes et les infrastructures industrielles, instaurant la peur à des centaines de kilomètres du front. Désormais, la violence de guerre n’est plus circonscrite au champ de bataille. Cette seconde partie du parcours retrace les principaux jalons de cette transformation, mettant en lumière la place et le rôle grandissants de l’aviation et des aéronautes.